PARIS (75) — Immobilier à Paris en 2025 : les prix, les tendances et les quartiers à suivre
Paris reste Paris. Mais en 2025, le mythe se heurte à la réalité économique. Après dix années d’euphorie, le marché immobilier parisien entre dans une phase de respiration salutaire. La hausse continue s’est essoufflée, remplacée par une stabilisation mesurée des prix.
Selon les Notaires du Grand Paris, le prix moyen au m² s’élève à 10 420 €, soit une baisse de 2,3 % sur un an. Rien d’alarmant, mais suffisant pour marquer une transition psychologique : l’ère du “tout se vend” est terminée.
Les taux d’intérêt, même en légère détente, ont bouleversé la demande. Le nombre de transactions chute d’environ 18 % par rapport à 2023, mais les acheteurs de conviction reviennent : familles, investisseurs prudents, étrangers fortunés. La capitale redevient un marché sélectif, où la valeur réelle du bien prime sur la simple adresse.
Des prix contrastés selon les arrondissements
La baisse moyenne masque d’importants écarts. Les quartiers premium du centre résistent, tandis que les zones périphériques s’ajustent davantage.
| Secteur | Prix moyen 2025 (€/m²) | Évolution 1 an | Loyer moyen (€/m²) |
|---|---|---|---|
| Paris Centre (1er-4e) | 12 000 – 14 500 € | -1,2 % | 35 € |
| Rive Gauche (5e-7e) | 11 800 – 14 000 € | -1,8 % | 34 € |
| Rive Droite Ouest (8e-9e-16e-17e) | 10 000 – 12 500 € | -2,0 % | 32 € |
| Est & Nord (10e-11e-18e-19e-20e) | 8 200 – 9 800 € | -3,5 % | 28 € |
| Sud périphérique (12e-13e-14e-15e) | 9 000 – 10 800 € | -2,6 % | 29 € |
Lecture rapide : les arrondissements à forte mixité sociale (11ᵉ, 12ᵉ, 19ᵉ, 20ᵉ) concentrent la demande résidentielle. Les biens rénovés et bien notés énergétiquement s’y vendent toujours vite.
Le marché locatif : tendu, mais sous pression réglementaire
Avec plus de 2,2 millions de logements, Paris reste une ville de locataires (près de 65 % du parc). En 2025, la demande locative reste extrêmement forte, notamment pour les petites surfaces.
Les loyers atteignent en moyenne 31,5 €/m², mais dépassent 40 €/m² dans les beaux quartiers. L’encadrement des loyers continue de jouer un rôle central, même si la tension du marché limite son effet.
Les locations meublées, les colocations et les résidences étudiantes affichent des taux d’occupation record, tandis que le meublé touristique reste sous surveillance après les nouvelles régulations de 2024.
Quels sont les moteurs du marché parisien en 2025 ?
Trois piliers maintiennent Paris au sommet du marché français.
Le prestige et la sécurité patrimoniale. Même en repli, Paris reste une valeur refuge pour les investisseurs institutionnels et les familles fortunées.
La rareté structurelle du foncier. Avec un parc saturé et peu de constructions neuves, chaque mètre carré conserve sa valeur dans le temps.
La transition énergétique. Le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) s’impose comme le nouveau critère roi : un bien classé A ou B se vend 10 à 15 % plus cher qu’un logement F ou G.
La requalification énergétique du parc ancien devient donc un axe d’investissement majeur, soutenu par les aides publiques (MaPrimeRénov’, CEE, éco-PTZ).
Quels sont les nouveaux comportements d’acheteurs ?
Les acheteurs parisiens de 2025 ne ressemblent plus à ceux de 2019. Ils sont moins spéculateurs, plus sélectifs, plus informés.
Le profil type ? Un couple de trentenaires avec apport solide, qui privilégie la qualité du bien à la localisation.
Les expatriés, de retour après la pandémie, ciblent les arrondissements vivants mais pas saturés (10ᵉ, 11ᵉ, 12ᵉ).
Les investisseurs, eux, se concentrent sur des biens à fort potentiel locatif. De petites surfaces rénovées, les appartement avec un DPE correct et en proximité du métro.
Quels sont les quartiers à suivre à Paris en 2025 ?
Le 11ᵉ(Oberkampf, Parmentier, Bastille), quartier qui allie dynamisme, culture, forte demande jeunes actifs.
Le 12ᵉ (Daumesnil, Nation) lui, est un quartier plus résidentiel, bien desservi, accessible sous 9 000 €/m².
Le 15ᵉ est le quartier définit plus pour un grand parc familial, proche du périphérique, forte stabilité.
Le 18ᵉ est le quartier des grands contrastes, mais attractif pour les investisseurs (rendement moyen 4,5 %).
Le 20ᵉ enfin qui offre un nouveau souffle avec Gambetta et Belleville, encore abordable.
Quels avantages et limites du marché parisien ?
L’immobilier parisien conserve un statut unique : il offre la sécurité d’un actif tangible dans un contexte incertain. La liquidité reste excellente sur les biens bien situés et rénovés, et la demande internationale soutient les prix du centre.
Mais les défis sont réels : rentabilités faibles (2 à 3 % brut), coûts de copropriété élevés, et réformes énergétiques coûteuses pour les biens anciens.
Paris reste un placement sûr… mais exigeant, réservé aux investisseurs patients et exigeants.

FAQ – Immobilier à Paris en 2025
1️⃣ Quel est le prix moyen du m² à Paris en 2025 ?
10 420 €, en baisse de 2,3 % sur un an. Les biens rénovés restent au-dessus de 12 000 € dans les beaux quartiers.
2️⃣ Les loyers continuent-ils d’augmenter ?
Oui, légèrement : +1,5 % en moyenne, malgré l’encadrement, à cause d’une tension locative persistante.
3️⃣ Quelle rentabilité pour un investissement locatif à Paris ?
Entre 2,8 % et 3,5 % brut, avec un pic à 4 % dans les arrondissements de l’Est.
4️⃣ Quelles zones sont les plus recherchées ?
Les 11ᵉ, 12ᵉ, 15ᵉ et 18ᵉ arrondissements tirent leur épingle du jeu grâce à un bon équilibre prix / accessibilité.
5️⃣ Le DPE a-t-il un réel impact ?
Oui. Un bien F ou G peut subir jusqu’à -15 % à la revente. Les logements A, B ou rénovés se vendent 20 % plus vite.
6️⃣ Faut-il acheter à Paris en 2025 ?
Oui, à condition d’investir dans un bien bien situé, bien isolé et bien estimé. La spéculation est finie, mais la solidité demeure.
Pour conclure sur Paris, la valeur sûre qui se réinvente
Paris ne baisse pas, elle s’ajuste.
En 2025, la capitale n’est plus le terrain des spéculateurs mais celui des investisseurs lucides, qui savent qu’un bon achat parisien n’est pas une question de chance, mais de sélection et de vision long terme.
Acheter à Paris aujourd’hui, c’est miser sur la stabilité, la culture et la résilience d’un marché unique au monde.