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Immobilier à Saint-Nazaire (44600)

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Immobilier à Saint Nazaire (44600) un marché portuaire en pleine transformation en 2025

Saint-Nazaire n’a plus le profil de ville grise industrielle qu’on lui collait il y a encore dix ans. En 2025, la commune assume très clairement un positionnement double. D’un côté, une ville portuaire stratégique avec ses chantiers navals, ses emplois industriels et ses grands projets. De l’autre, une commune littorale de plus en plus attractive pour les familles. Les cadres de Nantes, les actifs du bassin nazairien et même certains investisseurs. Ils sont à la recherche d’un marché encore abordable pour l’océan Atlantique. Ce changement d’image se retrouve directement dans les chiffres.

Le prix moyen au mètre carré à Saint-Nazaire tourne autour de trois mille euros en 2025. Avec un prix global estimé à environ 3 000 €/m², un niveau en nette hausse sur cinq ans. Dans le détail, les maisons se situent autour de 3 000 à 3 200 €/m². Et les appartements montent plus haut. Aux alentours de 4 200 à 4 300 €/m², dans les secteurs les plus demandés. Le marché a grimpé de plus de 50% en cinq ans sur certains segments. Ce qui montre à quel point Saint-Nazaire est devenue une valeur montante du littoral atlantique.

Cette progression s’explique par plusieurs facteurs. Le bassin d’emplois reste solide, porté par les chantiers de l’Atlantique. Les activités liées aux énergies marines renouvelables et un tissu économique qui se modernise. La demande locale ne faiblit pas. Notamment de la part des ménages salariés qui veulent rester proches de leur lieu de travail. En parallèle, l’effet “mer + prix encore raisonnables”. Il attire des acquéreurs venant de métropoles plus chères, comme Nantes, Rennes ou même la région parisienne. Pour ces profils, un appartement proche de l’océan à 4 000 € le mètre carré reste une opportunité. Quand le littoral vendéen ou breton s’envole sur certains secteurs.


Un marché globalement abordable, mais de plus en plus contrasté selon les quartiers

Derrière le prix moyen, la réalité du marché nazairien est très contrastée. Certains quartiers ont clairement pris un temps d’avance, avec des niveaux de prix dignes de stations littorales reconnues. D’autres restent dans une gamme plus accessible, avec des opportunités intéressantes pour les primo-accédants. Ou les investisseurs qui acceptent de sortir des secteurs les plus “cartes postales”.

Les données les plus récentes montrent que des quartiers comme Jardin des Plantes, Saint-Marc Est, Villès-Martin, Kerledé. Parc Paysager ou Porcé, affichent désormais des prix au m² compris entre environ 3 700 et près de 4 950 €/m². Le Jardin des Plantes dépasse ainsi les 4 900 €/m². Saint-Marc Est grimpe autour de 4 760 €/m². Villès-Martin se situe à plus de 4 600 €/m² et Kerledé tourne autour de 4 060 €/m². Ce sont les secteurs résidentiels les plus prisés. Souvent proches de la mer ou de grands parcs, avec une qualité de vie en nette progression.

À l’inverse, des quartiers comme Landettes–Avalix. Ou certaines zones plus éloignées du front de mer restent sensiblement en dessous de ces niveaux. Avec des prix qui peuvent descendre vers les 3 400 à 3 500 €/m², pour les appartements ou les maisons. Pour un acquéreur qui accepte de s’éloigner légèrement de la côte. Le rapport qualité prix reste donc attractif, surtout pour des surfaces familiales.

L’hyper centre et le secteur Hôtel de Ville se positionnent dans une zone intermédiaire. Ils affichent des prix autour de 3 500 à 3 650 €/m. Ce qui reste raisonnable pour un centre-ville avec commerces, services, transports et équipements culturels. Ces secteurs attirent les actifs qui préfèrent une organisation de vie urbaine. Sans forcément viser la vue mer mais en gardant un accès rapide aux plages par vélo ou transport en commun.


Appartements vs maisons : un marché à deux vitesses

À Saint-Nazaire, le marché des appartements a été le principal moteur de la hausse de ces dernières années. Les chiffres le confirment. Les appartements affichent un prix médian supérieur à 4 200 €/m². Avec une progression annuelle de près de 9 % et plus de cinquante pour cent sur cinq ans. La demande se concentre sur les petites et moyennes surfaces. Elles doivent être bien situées, avec balcon ou terrasse, proches du front de mer ou du centre modernisé.

Les studios et petits appartements se vendent cher au mètre carré. Parfois au-delà de 5 000 €/m² dans les zones les plus tendues. Comme certains secteurs proches de la mer ou des parcs. Les T2 et T3 restent la cible prioritaire des primo-accédants et des investisseurs locatifs. Ils offrent un bon compromis entre budget, surface et potentiel de location. Que ce soit à l’année ou de manière plus saisonnière dans les quartiers les plus fréquentés en été.

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Les maisons, elles, gardent un profil un peu différent. Le prix médian autour de 3 000 à 3 200 €/m² traduit une demande toujours forte. Mais avec une montée des transactions surtout sur les biens familiaux situés dans les quartiers résidentiels. Les maisons de trois ou quatre chambres avec jardin se vendent bien. Souvent dans une fourchette globale située entre 280 000 et 420 000 € selon la surface, le terrain, le quartier et les travaux à prévoir. Ce segment intéresse en priorité les ménages déjà installés localement. Qui veulent quitter l’appartement pour gagner en espace et en qualité de vie.

Les grandes maisons, souvent plus anciennes, avec grands terrains, nécessitent parfois des travaux lourds. Elles s’adressent à une clientèle capable d’absorber des budgets de rénovation importants. Dans un contexte où les coûts de travaux ont fortement augmenté. Certains acheteurs voient toutefois là un levier de valeur. Acheter légèrement en dessous du prix marché, rénover intelligemment. Moderniser les performances énergétiques et sécuriser ainsi un patrimoine solide à moyen terme.

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Des loyers en forte progression, un marché locatif très tendu

Côté location, Saint-Nazaire n’a plus rien d’un marché calme. En 2025, le loyer médian tourne autour de 15 €/m². Avec une hausse de l’ordre de 4 % sur un an et près de 24 % en cinq ans. Cela veut dire concrètement qu’un T2 de 45 m² se loue autour de 650 à 700 euros. Alors qu’un T3 de 65 m² se situe souvent entre 800 et 900 euros. Et que les studios peuvent atteindre 21 €/m². Soit des loyers proches de 450 à 550 euros pour de petites surfaces bien placées.

Les loyers sont plus élevés dans les quartiers littoraux et résidentiels recherchés. Jardin des Plantes, Saint-Marc Est, Kerledé, Porcé, Gavy–Océanis. Ou Villès-Martin peuvent afficher des loyers au mètre carré compris entre 16 et 18 €/m². Voire plus sur certains biens très bien situés, récents ou rénovés. La demande locative y reste durablement supérieure à l’offre. Elle est portée à la fois par les actifs, les familles et les ménages en transition.

Prix au m² par quartier à Saint-Nazaire en 2025

Quartier Prix moyen €/m² Profil
Jardin des Plantes 4 900 € Littoral résidentiel, très recherché
Saint-Marc Est 4 700 € Proche mer, esprit balnéaire
Villès-Martin 4 600 € Vue mer, quartier familial
Kerledé 4 100 € Secteur résidentiel proche des plages
Parc Paysager 3 900 € Cadre vert, familles
Centre-Ville / Hôtel de Ville 3 600 € Commerces, services, pratique
Landettes – Avalix 3 400 € Plus abordable, potentiel de rattrapage

Les quartiers plus populaires comme Landettes–Avalix. Ou certaines zones plus éloignées de la mer restent un peu plus abordables. Avec des loyers davantage proches de 12 à 13 €/m². Ces secteurs intéressent les locataires à budget plus serré. Ainsi que les investisseurs qui cherchent une rentabilité brute un peu plus élevée. Cela quitte à sacrifier la proximité immédiate de la côte.

La conséquence est claire. Pour un investisseur, la ville offre aujourd’hui une rentabilité potentielle intéressante. Sur un appartement acheté autour de 3 000 à 3 200 €/m² dans un quartier correct. Loué autour de 14 à 16 €/m², les rendements bruts tournent souvent entre 4,5 et 6 %,. Parfois plus dans les quartiers encore en rattrapage. Dans les secteurs premium où le prix d’achat grimpe plus vite que les loyers. La rentabilité brute est plus modeste. Mais la sécurité locative et la perspective de valorisation à long terme compensent ce moindre rendement.


Saint-Nazaire, une ville de mer et d’emploi qui change de statut

L’immobilier suit toujours l’économie réelle, et le cas de Saint-Nazaire le prouve. La ville s’appuie sur un socle industriel puissant, centré sur les chantiers navals, l’aéronautique et les énergies marines. Ce tissu d’emplois bien rémunérés alimente un flux constant de demande pour des logements de qualité. La conséquence, c’est un marché immobilier qui a quitté le registre de la “ville sous-cotée”. Pour entrer dans celui des marchés structurés et observés de près par les investisseurs.

Parallèlement, le littoral et la baie attirent de plus en plus de ménages pour des raisons de qualité de vie. Entre les plages de Saint-Marc, le front de mer réaménagé, les sentiers côtiers, les parcs et les aménagements urbains. La ville offre un quotidien qui ressemble de plus en plus à une station balnéaire active toute l’année. Ce changement de perception explique la montée des prix. Notamment dans des quartiers comme Jardin des Plantes, Villès-Martin, Porcé ou Parc Paysager.

Les familles recherchent des logements calmes, proches des écoles, avec un accès simple à la mer ou aux parcs. Les actifs veulent limiter leurs temps de trajet entre domicile et zones d’emploi. Les retraités souhaitent profiter d’un cadre de vie agréable. Sans subir les prix parfois délirants de certaines stations pourtant à quelques heures de route. Toutes ces attentes convergent vers des mêmes secteurs, ce qui crée une tension durable.


Un marché en rattrapage par rapport à d’autres littoraux atlantiques

Lorsque l’on compare Saint-Nazaire à d’autres villes de la façade atlantique, les niveaux de prix restent globalement raisonnables. Certaines communes de Loire-Atlantique ou de Vendée sont montées beaucoup plus haut sur des segments précis. Parfois au-delà de 5 500 voire 6 000 €/m² pour des biens en bord de mer. À Saint-Nazaire, malgré la hausse importante des dernières années. Les prix moyens restent autour de 3 000 €/m² pour l’ensemble des biens. Avec des segments premium autour de 4 500 à 5 000 €/m².

Ce positionnement crée encore une marge de progression, surtout dans les quartiers en transformation. Proches du port, des nouveaux aménagements urbains ou des secteurs anciennement délaissés. Ce qui commencent à attirer des projets privés et publics. Pour les acquéreurs qui ont une vision à cinq ou dix ans. Saint-Nazaire ressemble de plus en plus à un marché en rattrapage. Où l’on peut encore acheter à des niveaux raisonnables en visant une valorisation future.

Comparatif des prix immobiliers 2025

Ville Prix moyen €/m² Profil du marché
Saint-Nazaire 3 000 € Ville littorale en rattrapage
Nantes 4 200 € Métropole dynamique, prix élevés
Pornichet 5 000 € Station balnéaire très prisée
La Baule 6 000 € Marché de prestige littoral

Il faut aussi prendre en compte l’effet Nantes. La métropole nantaise voit ses prix dépasser largement les 4 000 €/m² en moyenne, avec des secteurs bien au-delà. Pour certains ménages, l’équation est simple. Accepter vingt ou trente minutes de trajet de plus. Viser Saint-Nazaire, bénéficier de la mer et de prix plus doux. Plutôt que de rester enfermés dans un marché urbain saturé. Ce mouvement alimente une partie des transactions, notamment sur les maisons familiales et les appartements de bonne taille.

Prix moyens au m² – Saint-Nazaire & communes voisines (nov. 2025)
Commune Prix moyen estimé au m² (appartements) Découvrez la ville
Saint-Nazaire (44) ≈ 3 000 €/m² Découvrir Saint-Nazaire
La Baule-Escoublac (44500) ≈ 6 900 €/m² Découvrir La Baule-Escoublac
Pornichet (44380) ≈ 6 200 €/m² Découvrir Pornichet
Saint-Brevin-les-Pins (44250) ≈ 4 300 €/m² Découvrir Saint-Brevin-les-Pins
Guérande (44350) ≈ 3 500-5 000 €/m² (estimation) Découvrir Guérande
Pontchâteau (44160) ≈ 2 800-3 500 €/m² (estimation) Découvrir Pontchâteau

Des délais de vente encore raisonnables, mais qui se tendent sur les bons produits

Les délais de vente offrent un indicateur très clair de la tension du marché. Les dernières données montrent que les maisons de trois pièces se vendent en moyenne en un peu plus d’un mois. Tandis que les quatre pièces et plus tournent entre cinquante et soixante jours. Pour les appartements, les délais restent globalement compris entre deux et trois mois. Avec des studios parfois un peu plus longs lorsqu’ils sont mal situés ou mal présentés.

En pratique, cela signifie que les bons produits, bien situés, bien estimés et correctement présentés partent très vite. Dans les quartiers côtiers ou résidentiels, un appartement rénové avec vue dégagée, balcon et stationnement trouve preneur en quelques jours. Si le prix affiché n’est pas déconnecté du marché. À l’inverse, les biens mal entretenus, surestimés ou mal placés restent plus longtemps en vitrine.

Pour un vendeur, Saint-Nazaire offre donc un marché porteur, mais qui n’est plus naïf. Les acquéreurs comparent, regardent les prix au mètre carré par quartier. Ils analysent les annonces en ligne et n’hésitent plus à refuser un bien surcoté. Pour un acheteur, cela implique d’arriver préparé. Avec un financement solide et une idée claire des quartiers et des gammes de prix.

Les profils d’acheteurs à Saint-Nazaire en 2025

Les acheteurs à Saint-Nazaire ne forment plus un bloc homogène. Le cœur du marché reste composé des ménages locaux. Salariés du bassin nazairien, qui cherchent à se loger à proximité de leur emploi. Ils ciblent en priorité les maisons familiales dans les quartiers résidentiels ou les appartements de bonne taille. Bien situés, avec stationnement et, si possible, un extérieur. Ce sont eux qui font vivre le marché des trois et quatre pièces. Avec des budgets généralement compris entre deux cent cinquante et quatre cent mille euros.

À côté de cette demande locale forte, on trouve une clientèle de plus en plus nombreuse venant de Nantes. De plus petites villes de Loire-Atlantique ou d’Île-de-France. Ces acquéreurs perçoivent Saint-Nazaire comme un compromis intelligent entre qualité de vie et prix encore raisonnables pour l’océan. Ils acceptent de faire un peu de route mais gagnent en surface, en luminosité, en accès à la mer. Beaucoup visent des appartements récents ou des maisons dans les quartiers proches du littoral ou du Parc Paysager.

Les investisseurs constituent un troisième profil en pleine montée. Ils regardent les chiffres avant de regarder la carte postale. Ce qui les attire, c’est d’abord la progression des prix sur cinq ans. La hausse des loyers, la tension locative et la présence d’un bassin d’emplois qualifiés. Ils se positionnent surtout sur des T1, T2 ou petits T3, bien placés, faciles à louer à l’année. Certains complètent avec une logique semi-saisonnière dans les secteurs les plus proches de la côte.

La rentabilité locative à Saint-Nazaire : un équilibre intéressant entre rendement et sécurité

La rentabilité locative à Saint-Nazaire se situe dans une zone intéressante pour un investisseur. Celui qui cherche un compromis entre rendement et stabilité. Sur les quartiers les plus recherchés. L rendement brut sur un appartement propre et bien placé tourne généralement entre 3,8 et 4,5 %. Ce n’est pas spectaculaire sur le papier. Mais la vacance locative faible, la demande solide et la perspective de valorisation à moyen terme compensent largement.

Dans des secteurs plus abordables, un peu à l’écart du littoral ou sur les quartiers encore en rattrapage. La rentabilité brute peut facilement monter à 5 voire 6 %. Notamment pour des petites surfaces bien gérées. L’investisseur doit accepter un environnement un peu moins “carte postale”, mais gagne en rendement immédiat. Le risque principal reste la qualité du locataire et l’entretien du bien, comme dans toute ville moyenne.

La tension sur les loyers joue en faveur des propriétaires. Les logements rénovés, lumineux, bien isolés, avec un bon diagnostic de performance énergétique, se louent très rapidement. À l’inverse, les biens datés ou mal entretenus trouvent preneur, mais au prix d’une négociation. Sur un marché qui monte, la qualité du bien devient un levier fort de sélection des locataires et de valorisation.

L’impact du DPE et des rénovations énergétiques sur le marché nazairien

Comme partout en France, le DPE est désormais un élément clé dans les décisions d’achat et de location. À Saint-Nazaire, la hausse rapide des loyers et des prix ne suffit plus à faire oublier une mauvaise performance énergétique. Les biens classés A, B ou C se valorisent facilement. Ils rassurent les acquéreurs et les locataires sur le coût des charges. Les biens classés D restent encore acceptables, à condition d’être bien situés et correctement entretenus.

Pour les biens classés E, F ou G, la réalité est plus contrastée. Sur des secteurs très prisés, certains acquéreurs acceptent de se positionner pour la localisation, en intégrant un budget travaux. Mais la décote se fait sentir. Dans les quartiers plus standard, la négociation devient la norme. Les investisseurs profitent parfois de cette situation pour acheter à un prix plus bas. Rénover et repositionner le bien sur le marché locatif avec un DPE amélioré et un loyer revalorisé.

Les propriétaires qui anticipent les travaux de rénovation énergétique se mettent clairement en position de force. Une isolation améliorée, un chauffage modernisé, un changement de menuiseries ou une meilleure ventilation. Ce sont autant d’arguments pour justifier un prix plus élevé. Une location plus rapide et une future revente dans de bonnes conditions.

Saint-Nazaire face à Nantes, Pornichet et La Baule

Le positionnement de Saint-Nazaire ne se comprend bien qu’en le comparant aux marchés voisins. Nantes affiche des prix nettement supérieurs. Surtout dans les quartiers centraux et les secteurs les plus prisés de l’île ou de l’hyper centre. Pour de nombreux ménages, l’arbitrage devient évident. Plutôt que de surpayer un appartement dans un quartier saturé. L’idée est de s’installer à Saint-Nazaire, avec la mer, des prix plus abordables et un vrai bassin d’emplois. Cela devient très séduisante.

Par rapport à Pornichet ou La Baule, Saint-Nazaire reste plus accessible. Les deux stations balnéaires voisines évoluent clairement dans une logique de marché de villégiature à haute valeur. Avec des prix au mètre carré très élevés sur le front de mer et dans les secteurs historiques. Saint-Nazaire se positionne davantage comme une ville de vie quotidienne littorale. Où l’on habite à l’année, avec une économie qui tourne et une offre de services complète. C’est là que réside sa force : la mer, les prix encore soutenables, les emplois, les commerces et les équipements.

Pour un investisseur, cette situation est plutôt favorable. Il peut viser une ville qui combine la stabilité d’un marché résidentiel à l’année. L’attrait du littoral et une marge de progression encore crédible dans certains quartiers. C’est ce qui fait de Saint-Nazaire un marché à surveiller de près pour les prochaines années.

Les perspectives 2025-2027 pour le marché immobilier de Saint-Nazaire

La trajectoire de ces dernières années plaide pour un scénario de poursuite de la montée en gamme du marché nazairien. Saint-Nazaire a engagé plusieurs transformations urbaines, modernisé ses espaces publics. Requalifié des friches, travaillé son front de mer et renforcé ses liaisons avec le reste du territoire. Tout cela finit toujours, à terme, par se lire dans les chiffres de l’immobilier.

Il est probable que les hausses rapides observées sur certains quartiers se calment un peu. Mais la tendance de fond reste orientée à la hausse sur les secteurs littoraux et les quartiers résidentiels bien situés. Les prix moyens peuvent continuer de progresser doucement. En particulier si les taux d’intérêt restent raisonnablement stables et si le bassin d’emplois continue de se structurer.

Le risque principal serait un ralentissement brut de l’économie locale. Ou un blocage des transactions lié à des conditions de crédit trop strictes. Mais à ce stade, Saint-Nazaire n’apparaît pas comme un marché surchauffé. Plutôt comme un marché en rattrapage par rapport à son potentiel. Le mouvement est en cours. Ceux qui entrent au bon moment sécurisent un actif à la fois rentable et pérenne.

Conclusion : Saint-Nazaire, une ville littorale devenue un vrai marché stratégique

En 2025, Saint-Nazaire n’est plus une “surprise” immobilière. C’est une ville qui a pris sa place parmi les marchés littoraux qui comptent sur la façade atlantique. Les chiffres le montrent : prix en nette hausse. Les loyers qui suivent, quartiers en progression, rendement locatif solide et demande soutenue à la fois par les locaux. Les ménages venus de métropoles voisines et les investisseurs.

Pour un futur acquéreur, l’enjeu est de bien choisir son quartier et son type de bien. Si vous optez pour une résidence principale. Les maisons familiales dans les quartiers résidentiels proches de la mer ou des parcs représentent des valeurs sûres. Pour un investissement locatif, les T2 et T3 dans les secteurs bien desservis. Rénovés et correctement isolés offrent un bon équilibre entre rendement et sécurité. Pour un profil plus opportuniste, certains quartiers encore en rattrapage peuvent constituer des positions intéressantes sur cinq à dix ans.

Saint-Nazaire a changé de statut. La ville cumule désormais plusieurs cartes gagnantes : l’emploi, la mer, un urbanisme en transformation et un marché encore accessible. Pour un acheteur qui cherche à se projeter dans l’avenir. C’est un terrain de jeu sérieux, à la fois pour se loger et pour investir.

Quel est le prix moyen du m² à Saint-Nazaire en 2025 ?
Le prix moyen tourne autour de 3 000 €/m², avec des quartiers littoraux comme Jardin des Plantes ou Saint-Marc qui dépassent largement les 4 500 €/m².
Quels sont les quartiers les plus recherchés à Saint-Nazaire ?
Les secteurs Jardin des Plantes, Saint-Marc, Villès-Martin, Kerledé, Porcé et Parc Paysager concentrent l’essentiel de la demande pour leur cadre de vie et leur proximité de la mer.
Les loyers sont-ils élevés à Saint-Nazaire ?
Les loyers ont nettement augmenté. Un T2 bien placé se loue autour de 700 € et un T3 entre 850 et 950 €, avec des loyers plus élevés dans les quartiers littoraux.
Saint-Nazaire est-elle intéressante pour un investissement locatif ?
Oui, la ville combine une forte demande locative, des loyers en hausse et des prix encore abordables, avec des rendements bruts souvent compris entre 4,5 et 6 % selon le quartier.