Immobilier à Tremblay-en-france (93290), les chiffres clés et les tendances 2025
À Tremblay-en-France (93290), au nord-est de Paris, le marché immobilier 2025 se partage entre quartiers résidentiels, grands ensembles, secteurs pavillonnaires et zones directement liées à la présence de l’aéroport Paris–Charles-de-Gaulle. Située en Seine-Saint-Denis, au cœur d’un nœud autoroutier et ferroviaire majeur, la commune bénéficie d’une accessibilité stratégique pour les actifs de la plateforme aéroportuaire et du Grand Paris.
Le parc est composé d’une majorité d’appartements, complétés par des poches de maisons individuelles, notamment dans les secteurs les plus résidentiels. Après plusieurs années de hausse, la remontée des taux a rendu le marché plus sélectif : les biens bien entretenus, avec un DPE correct et un prix cohérent, continuent de se vendre, tandis que les logements énergivores ou surcotés subissent des négociations plus franches.
Les prix au m² à Tremblay-en-France : les chiffres actualisés
En 2025, le prix moyen au mètre carré à Tremblay-en-France se situe autour de 2 800 à 3 100 € / m² tous biens confondus, avec des écarts selon le quartier, la proximité des transports et l’état du bâti. Les appartements se négocient le plus souvent autour de 2 700–3 000 € / m², tandis que les maisons familiales se situent plutôt entre 3 100 et 3 500 € / m² dans les secteurs pavillonnaires les plus recherchés.
| Zone | Type de bien | Prix moyen au m² (approx.) |
|---|---|---|
| Quartiers résidentiels proches centre / pavillonnaire | Maisons et petites copropriétés | ≈ 3 100–3 500 € / m² |
| Grands ensembles et résidences années 60–80 | Immeubles collectifs, grands appartements | ≈ 2 600–2 900 € / m² |
| Secteurs en requalification ou plus denses | Habitat collectif, logements à rénover | ≈ 2 400–2 700 € / m² |
| Limite Villepinte / zones plus résidentielles | Maisons, appartements récents | ≈ 3 000–3 400 € / m² |
| Moyenne Tremblay-en-France | Tous types de biens | ≈ 2 800–3 100 € / m² |
Pour les acquéreurs, Tremblay-en-France offre un ticket d’entrée inférieur à celui de nombreuses communes voisines bien desservies, tout en restant à proximité immédiate d’un bassin d’emplois majeur. Les biens lumineux, bien entretenus, avec stationnement ou extérieur, se démarquent nettement. Les logements à la performance énergétique faible ou dans des copropriétés fragiles doivent intégrer une décote réelle pour convaincre.
Immobilier à Tremblay-en-France : l’évolution des prix au m²
Une progression jusqu’en 2022, suivie d’un marché plus hésitant et plus sélectif depuis 2023.
Entre 2019 et 2022, Tremblay-en-France a vu ses prix progresser sous l’effet de la tension générale sur le logement en Île-de-France et de la recherche de solutions plus abordables en grande couronne proche des pôles d’emplois. Depuis 2023, la hausse des taux de crédit a freiné cette dynamique : les délais de vente se sont allongés pour certains biens, et les écarts se sont accentués entre les logements bien placés et performants énergétiquement, qui gardent une bonne liquidité, et ceux à rénover ou surévalués, davantage négociés.
À Tremblay-en-France, le segment des maisons reste plus rare que l’offre d’appartements, ce qui renforce l’appétit pour les pavillons bien situés. Les biens combinant jardin, bonne distribution intérieure, stationnement et DPE correct se détachent nettement et se vendent mieux, surtout lorsqu’ils sont au prix des références locales. À l’inverse, les maisons trop datées, mal isolées ou très proches des axes bruyants doivent être positionnées avec finesse pour tenir compte des travaux et du contexte de financement plus strict.
Acheter à Tremblay-en-France : ce qu’il faut savoir en 2025
Acheter à Tremblay-en-France, c’est miser sur une commune de la couronne nord-est de Paris à prix encore accessibles, directement connectée aux grands axes et à proximité immédiate de l’aéroport Charles-de-Gaulle. La clientèle est composée de ménages en résidence principale, d’actifs travaillant sur la plateforme aéroportuaire et d’investisseurs cherchant un marché plus abordable que certaines communes voisines fortement valorisées.
Les grands ensembles et copropriétés des années 60–80 représentent une bonne part de l’offre d’appartements, avec des écarts sensibles selon l’état des immeubles, les charges, le chauffage collectif et le DPE. Les secteurs pavillonnaires et les poches plus résidentielles proposent des produits plus familiaux, avec des prix par mètre carré plus élevés mais un cadre de vie recherché.
Maisons et pavillons : un marché familial à surveiller de près
Sur les maisons, la sélection se fait sur l’emplacement précis, le calme, la taille de la parcelle et la qualité des prestations. Les acquéreurs regardent de près les diagnostics, l’isolation, le mode de chauffage et le potentiel de travaux. Un pavillon bien entretenu, correctement estimé et dans un quartier recherché conserve une bonne liquidité, alors que les biens surestimés ou très énergivores voient la négociation se durcir.
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Acheter un appartement à Tremblay-en-France : bien analyser la copropriété
Côté appartements, l’enjeu principal consiste à analyser la copropriété : niveau des charges, travaux récents ou à venir, état des parties communes, ascenseurs, chauffage collectif, qualité du DPE. Les logements rénovés, lumineux, avec balcon ou stationnement, dans des résidences bien gérées, se démarquent nettement. Les biens à rafraîchir peuvent constituer une opportunité, à condition de ne pas surpayer et d’anticiper un budget travaux réaliste.
Location à Tremblay-en-France : un marché porté par l’emploi aéroportuaire
Le marché locatif à Tremblay-en-France est largement alimenté par les actifs travaillant sur ou autour de la plateforme de Roissy–CDG, ainsi que par des ménages locaux en mobilité résidentielle. La proximité des zones d’emplois, des axes autoroutiers et des transports renforce la demande pour les petites et moyennes surfaces en bon état.
En 2025, les loyers se situent en moyenne autour de 18 à 21 € / m² pour les appartements, avec des niveaux plus élevés pour les studios et T2 récents ou rénovés. Les maisons familiales se louent le plus souvent entre 1 400 et 1 900 € / mois, selon la surface, le secteur et l’état général.
| Type de bien | Zone | Loyer moyen estimé | Rendement brut estimé |
|---|---|---|---|
| Studio / T1 | Résidences bien desservies, proches services | ≈ 650 à 800 € / mois | ≈ 3,8 % à 4,8 % |
| T2 | Grands ensembles et résidences rénovées | ≈ 800 à 1 000 € / mois | ≈ 3,5 % à 4,3 % |
| T3 / T4 | Quartiers familiaux | ≈ 1 050 à 1 400 € / mois | ≈ 3,2 % à 4,0 % |
Les rendements restent modérés mais cohérents avec un marché résidentiel francilien, dans un contexte de forte présence d’emplois à proximité. Les biens propres, bien gérés et proposés à un loyer aligné sur le marché limitent la vacance. À l’inverse, les logements mal isolés, en copropriété dégradée ou surévalués en loyer peuvent mettre plus de temps à trouver preneur.
Location familiale : accessibilité et confort de vie
Les familles recherchent des logements offrant un bon compromis entre surface, budget et accessibilité aux pôles d’emplois et aux équipements (écoles, commerces, équipements sportifs). Les T3/T4 disposant d’un extérieur ou d’un stationnement, dans des résidences entretenues, restent attractifs et trouvent preneur lorsque le loyer est cohérent avec les références locales.
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Louer un appartement à Tremblay-en-France : arbitrer entre loyer et environnement immédiat
Pour les locataires, Tremblay-en-France offre un compromis entre niveau de loyer et proximité d’un bassin d’emplois important. Les studios et T2 en bon état, dans des copropriétés bien tenues, se louent généralement rapidement lorsqu’ils sont positionnés au bon niveau de loyer. Les biens situés dans des environnements plus denses ou exposés aux nuisances doivent proposer un niveau de loyer plus modéré pour rester compétitifs.
Marché locatif à Tremblay-en-France : loyers moyens en 2025
Un marché porté par la proximité de l’aéroport Charles-de-Gaulle et des zones d’activités de l’est parisien.
En 2025, Tremblay-en-France bénéficie d’un marché locatif soutenu par la présence de nombreux emplois à proximité. Les biens qui combinent bon état général, performance énergétique correcte et loyer positionné au juste niveau restent avantagés sur un marché où les candidats à la location comparent de plus en plus finement les offres, notamment en termes de charges et de confort.
Immobilier neuf à Tremblay-en-France : une offre ciblée
L’offre de logements neufs à Tremblay-en-France repose sur des opérations ciblées, souvent intégrées à des projets de renouvellement urbain ou à proximité des principaux axes. Ces programmes séduisent les ménages à la recherche de confort moderne, de prestations récentes et de meilleures performances énergétiques.
Les prix du neuf se situent globalement au-dessus de l’ancien, avec des niveaux qui peuvent atteindre 3 600–4 000 € / m² sur les emplacements les plus recherchés. Cette prime traduit la qualité du bâti, le respect des normes récentes et la présence de services (ascenseur, stationnements, espaces extérieurs).
Les quartiers les plus recherchés à Tremblay-en-France
Le marché de Tremblay-en-France se structure autour des quartiers pavillonnaires et résidentiels, très convoités par les familles, et des grands ensembles offrant un bon rapport surface/prix. Les secteurs bénéficiant d’un environnement plus calme, d’un accès facilité aux services et aux axes de transport tiennent mieux leurs prix. Les quartiers en requalification ou proches de grands projets peuvent aussi présenter un potentiel de valorisation à moyen terme, sous réserve d’une bonne sélection des immeubles et de la qualité du voisinage.
Prix moyens par quartier à Tremblay-en-France
Panorama indicatif des prix à l’achat et des loyers moyens par type de bien, quartier par quartier.
| Quartier Secteurs & infos |
Achat appart. €/m² |
Achat maison €/m² |
Loyer appart. €/m² |
Loyer maison €/mois |
Commentaire marché Analyse rapide |
|---|---|---|---|---|---|
|
Secteurs pavillonnaires résidentiels Maisons familiales, rues calmes |
≈ 2 900 | ≈ 3 400 | ≈ 18–20 | ≈ 1 500–1 900 | Quartiers très recherchés par les familles, bonne tenue des prix sur les pavillons bien entretenus. |
|
Grands ensembles et résidences collectives Immeubles, forte proportion d’appartements |
≈ 2 600 | ≈ 3 100 | ≈ 17–19 | ≈ 1 400–1 700 | Bon rapport surface/prix, forte sélection sur l’état des immeubles et le niveau de charges. |
|
Secteurs en requalification Habitat collectif, environnement en mutation |
≈ 2 500 | ≈ 3 000 | ≈ 17–18 | ≈ 1 300–1 600 | Prix plus contenus, potentiel de valorisation pour les biens rénovés et les copropriétés bien gérées. |
|
Limite Villepinte / zones résidentielles Mix de maisons et d’appartements plus récents |
≈ 2 900 | ≈ 3 500 | ≈ 18–20 | ≈ 1 500–1 900 | Secteur apprécié pour le compromis entre accessibilité, environnement et prix encore raisonnables. |
|
Moyenne Tremblay-en-France Ensemble de la commune |
≈ 2 800 | ≈ 3 300 | ≈ 18–21 | ≈ 1 400–1 900 | Marché intermédiaire, tiré par la proximité de Roissy–CDG et des pôles d’emplois voisins. |
Prix immobiliers autour de Tremblay-en-France : comparatif des secteurs voisins en 2025
Autour de Tremblay-en-France, des communes comme Villepinte, Sevran, Aulnay-sous-Bois ou Mitry-Mory affichent des positionnements de prix variés, en fonction de leur image résidentielle, de leur desserte et de la rareté de l’offre. D’autres villes comme Roissy-en-France ou Gonesse sont davantage marquées par la présence d’activités et de zones d’emplois.
Quelques repères pour situer Tremblay-en-France dans son environnement immobilier :
| Ville / secteur | Prix moyen au m² (€) | Évolution / Remarque |
|---|---|---|
| Tremblay-en-France | ≈ 2 800–3 100 € | Commune à proximité de Roissy–CDG, marché intermédiaire, offre mixte appartements / maisons |
| Villepinte | ≈ 2 900–3 200 € | Profil proche, présence de pavillonnaire et de zones d’activités |
| Sevran | ≈ 2 600–2 900 € | Grande part de collectif, marchés en requalification progressive |
| Aulnay-sous-Bois | ≈ 3 100–3 500 € | Ville plus chère, forte demande, desserte ferroviaire structurante |
| Roissy-en-France | ≈ 3 000–3 400 € | Marché influencé par la proximité immédiate de l’aéroport et des zones d’hôtels / bureaux |
| Gonesse | ≈ 2 700–3 000 € | Ville en mutation, projets liés au Grand Paris et aux zones d’activités |
| Mitry-Mory | ≈ 2 800–3 100 € | Commune de Seine-et-Marne, profil résidentiel et proximité de Roissy |
| Dammartin-en-Goële | ≈ 2 900–3 200 € | Marché plus pavillonnaire, recherché par les familles |
| Claye-Souilly | ≈ 3 000–3 300 € | Ville commerçante, forte dominante de maisons individuelles |
| Le Blanc-Mesnil | ≈ 3 000–3 400 € | Commune en évolution, impact des projets Grand Paris sur la demande |
Les projets urbains qui influencent les prix à Tremblay-en-France
À Tremblay-en-France, les projets de renouvellement urbain, la modernisation de certains ensembles et les aménagements liés à la proximité de Charles-de-Gaulle influencent progressivement l’image de la commune. Les enjeux de rénovation énergétique dans le parc collectif existant et l’amélioration des espaces publics comptent de plus en plus dans la perception des acheteurs.
Pour les acquéreurs comme pour les investisseurs, suivre ces projets (réhabilitations, programmes neufs, nouveaux équipements, mobilités) permet d’identifier les secteurs susceptibles de mieux résister aux aléas conjoncturels et d’offrir un potentiel de revalorisation à moyen terme.
Construire une maison à Tremblay-en-France et dans les communes voisines
Construire une maison à Tremblay-en-France reste possible mais l’offre foncière est limitée, compte tenu de la densité du tissu urbain et de la présence de nombreuses zones d’activités. Les opportunités concernent surtout des divisions de parcelles, des reconstructions sur bâti existant ou des opérations ponctuelles en périphérie.
Comme pour tout projet en zone dense, il est indispensable de vérifier le PLU, les gabarits autorisés, les reculs par rapport à la voirie, l’emprise au sol et les exigences en matière de stationnement. La prise en compte des nuisances potentielles (bruit, circulation, survol aérien) est également un point clé dans la conception du projet.
Comparer le coût du terrain, les contraintes réglementaires et les alternatives dans les communes voisines permet de cadrer au mieux un projet de maison individuelle dans le secteur de Tremblay-en-France.
Investir à Tremblay-en-France : un marché connecté à Roissy–CDG
Investir à Tremblay-en-France, c’est se positionner sur un marché directement relié à l’un des plus grands pôles d’emplois d’Île-de-France. Les rendements bruts se situent globalement entre 3 et 4 %, avec un profil plutôt patrimonial, mais une demande locative soutenue tant que l’emploi reste dynamisé autour de l’aéroport et des zones d’activités voisines.
Les studios et T2 bien placés, dans des copropriétés correctes et avec un DPE acceptable, constituent les produits les plus recherchés en locatif. Les biens plus grands répondent davantage à une logique de long terme. L’enjeu pour l’investisseur est de ne pas surpayer à l’achat, d’intégrer les coûts de travaux (notamment énergétiques) et de cibler des emplacements qui resteront liquides, y compris en cas de retournement de marché ou de durcissement des conditions de crédit.
Conclusion : Tremblay-en-France, un marché intermédiaire aux portes de Roissy
En 2025, Tremblay-en-France confirme son positionnement de commune intermédiaire aux portes de l’aéroport Charles-de-Gaulle, avec un niveau de prix encore accessible à l’échelle francilienne et une demande tirée par l’emploi local. Le marché devient toutefois plus sélectif, avec un avantage clair pour les biens performants énergétiquement, bien situés et correctement estimés.
Pour réussir un projet à Tremblay-en-France, il est essentiel de bien analyser le quartier, la copropriété, les diagnostics et les travaux à venir, et de raisonner en coût global (achat, travaux, charges, fiscalité). Bien préparé, un achat, une location ou un investissement dans la commune peut constituer une brique solide dans un patrimoine immobilier francilien, avec un couple prix / localisation encore attractif pour ce secteur du nord-est parisien.